On prend les mêmes et on recommence. Mobile Suit Gundam SEED Destiny se terminait avec un refus du plan Destiny et aucune alternative crédible. Gundam Seed Freedom nous propose la même résolution sans grandes avancées.
On ouvre le film avec Durandal, côté fan service on est servi !
On commence a avoir l'habitude mais l'Alliance Terrestre est encore aux fraises. Et comment ça, l'Alliance a gardé le Requiem ?
Les antagonistes ne se reposent que sur leur prétendue supériorité (comme les Innovades). Les génies de la manipulation qu'étaient Le Creuset et Durandal ne trouvent pas d'alter ego dans ce film, dommage. Beaucoup de magie newtype !
En revanche, Kira et Shinn ont droit a un traitement de qualité. Athrun est sorti la tête haute de Destiny et garde le cap avec une très grande classe. Cagalli a un rôle mineur (et a vu sa voix changée). Du côté de Lunamaria ce n'est pas glorieux, elle doit se cantonner au rôle de petite amie. Meyrin, Yzak et Dearka ont quand même eu le droit à la réplique mais sans réel impact.
Kira se retrouve en pleurnicheur (rôle qu'il avait dans Mobile Suit Gundam SEED et se voit en messie (rôle endossé dans Mobile Suit Gundam SEED Destiny) pour le plus grand plaisir des fans. Enfin un peu de remise en question, merci Athrun !
Gundam Seed Freedom poursuit l’œuvre de pillage entamée par Destiny : on accueille maintenant le Gyan, le Gelgoog ainsi que le Z'Gok.
On retrouve les Duel et Buster contre tourte logique hormis celle du fan service.
Shinn pilote le Justice mais celui-ci n'a pas été ajusté à ses besoins, alors qu'on els connaît, le Destiny avait été fait sur-mesure pour lui.
Le Gundam final de Kira et Lacus ne respecte plus aucune règle.
La réalisation est globalement très réussie.
Le film a globalement eu une bonne réception, jouant à fond la carte du fan service. De plus la réalisation a été un gros point fort.
Gundam Seed Freedom partait de loin en prenant la suite du tant décrié Mobile Suit Gundam SEED Destiny mais ne parvient malheureusement pas à inverser la tendance. Le film souffre d'une intrigue très simpliste et de personnages trop caricaturaux. La réalisation ainsi que le fan service sauvent un peu les meubles mais les deux ne sont pas exempts de tout reproche. En effet, l'action devient parfois un peu brouillon et on identifie clairement les scènes qui reposent beaucoup sur la 3D. Par ailleurs la volonté de montrer tous les personnages avec leur MS iconiques (Duel et Buster ?!) donne un effet Ready Player One et surtout la sexualisation de Lacus est vraiment dérangeante et loin d'être subtile.